60 printemps
Non, ne pouvaient manquer à cet anniversaire
Quelques vers ciselés par un génial beau-frère
On ne sait vraiment pas par quel bout commencer
Tant il y a d'éloges à distribuer.
Toi qui, à l'instar d'Ingres, aimes plus que tout
Ce violon que tu fais pleurer sur ta joue
Que tu joues en solo ou bien avec Ludo,
Tirant de vos archers d'émouvants trémolos
On voit bien que tu as les faveurs d'Erato.
Tu n'as pas ton pareil, non plus pour démêler
Ces lignes que d'aucuns ont si bien embrouillées
Avec au bout du fil girelles et pageots
Que tu jettes, tout frétillants encore dans le seau.
Que dire, en somme de ta vie professionnelle ?
Qu'il s'agit d'une réussite exceptionnelle
Qui te voit enchaîner les opérations
Comme s'il s'agissait vraiment d'un jeu d'enfant
Même si pour tel cas, un peu compliqué
Tu recours au service du Docteur Legay
Mais ce travail obsédant vaudrait-il le coup,
S'il n'y avait Sylvie et Laurianne et Nicou
Pour te prodiguer ces douces joies familiales
Sans lesquelles il n'y a pas de succès qui vaille ?
Avec Mamie Denise en arrière plan
Qui porte sur son gendre un regard bienveillant.
Et puis il y a tout ce qui encore t'attend
Notamment la venue de ce petit enfant
Que tu ne sais toujours pas comment appeler,
Vu le mutisme de Lauris à ce sujet
Mais qui fera de toi un grand-père comblé.
Bref ! Depuis le méchoui géant de ta naissance
Où les moutons furent rôtis en abondance
Jusqu'à ce concert inespéré d'hier soir
Scandé par l'insouciance du divin Mozart
Ta vie aura souvent pris comme un air de fête
Donc saluant cette trajectoire parfaite
Et en levant bien haut en ton honneur nos verres
Nous te souhaitons, Bertrand, un bon anniversaire.
Jojosse 23 février 2013
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